Google est appelé à la barre. Ce mardi 12 septembre s’ouvre le procès du géant du numérique. Il est accusé par le département américain de la Justice de pratiques anticoncurrentielles afin de préserver son monopole dans le domaine des moteurs de recherche. En effet, dans ce secteur, Google cumule plus de 90% des parts de marché. « Notre succès est mérité », a affirmé Kent Walker, directeur juridique d’Alphabet (la maison mère de Google). Mais pour les États-Unis, une telle situation est due à des contrats illégaux signés avec des fabricants de smartphones (comme Apple et Samsung), des opérateurs (comme Verizon et AT&T) ou encore des navigateurs (Mozilla par exemple) afin que le moteur de recherche soit installé par défaut chez leurs clients. L’ouverture de ce procès signe le début de la plus grosse affaire juridique contre une entreprise de la tech depuis celui intenté contre Microsoft en 1998 pour son système d’exploitation, Windows. Si Alphabet est reconnu coupable par le juge fédéral Amit Mehta, l’entreprise pourrait écoper d’une lourde amende voire être obligée de scinder ses activités. « Cette affaire aura une forte incidence sur la manière dont les plateformes technologiques fonctionneront à l’avenir », a prédit auprès de l’AFP John Lopatka, professeur de droit à la Penn State’s School of Law.
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